vendredi 16 mars 2012

L’hypertension, le diabète et la dysfonction érectile


La dysfonction érectile (DE) est définie comme une incapacité de réaliser ou de maintenir une érection suffisante pour l’accomplissement de l’acte sexuel. La DE impacte beaucoup plus que simplement l’activité sexuelle. Les émotions qui surgissent avec cette condition exercent souvent un effet significatif sur l’amour-propre d’un homme, aussi bien que sur ses rapports avec son partenaire.


Approximativement 85% des cas de dysfonction érectile sont attribuables à des conditions physiques, tandis que seulement 15% sont attribuées à des conditions psychologiques. La cause la plus commune pour la dysfonction érectile est un flux de sang altéré dans le pénis, qui est un résultat commun de l’hypertension/athérosclérose et du diabète.


  • Chez 40% de toutes les personnes au-dessus de l’âge de 50, la dysfonction érectile est provoquée directement par l’hypertension ou l’athérosclérose.

  • Environ 50% de toutes les personnes souffrant du diabète traité par insuline souffrent d’une forme de dysfonction érectile.

Il est donc important de bien comprendre l’intérêt d’un dépistage et de la gestion de l’hypertension et du diabète pour mieux gérer la dysfonction érectile.


L’hypertension et le diabète


Environ un adulte sur trois a une hypertension qui devrait être suivie régulièrement par un médecin et en automesure à la maison. L’automesure de la tension artérielle est recommandée pour le diagnostic initial de l’hypertension aussi bien que pour l’évaluation de la réponse au traitement. L’automesure a également une valeur potentielle pour évaluer une hypertension résistante, des symptômes d’hypotension liés au médicament ou une neuropathie autonome. Elle aide également le patient à prendre responsabilité pour sa santé.


Les effets bénéfiques du contrôle de la tension artérielle se prolongent aux événements cardio-vasculaires et aux accidents cérébrovasculaires, qui se produisent avec une fréquence beaucoup plus grande chez les patients diabétiques âgés.


La première considération chez un homme avec du diabète et une dysfonction érectile est un contrôle optimal du glucose. Cette mesure à elle même peut améliorer la condition de dysfonction érectile du patient. Le diagnostic et le traitement d’une hypertension concourante (qui est commune chez les hommes avec du diabète) sont aussi très importants.


Beaucoup de gens ont une hypertension ou du diabète pendant des années sans le savoir. La seule manière de savoir si vous avez de l’hypertension ou du diabète est de réaliser un test rapide en utilisant un tensiomètre ou un glucomètre qui sont disponible dans n’importe quelle pharmacie.


Le contrôle agressif de la tension artérielle devrait être une haute priorité dans la gestion des patients diabétiques hypertendus et dans le traitement des personnes souffrant de dysfonction érectile.


iHealth est le créateur du premier tensiomètre connecté directement à un iPhone qui vous permet non-seulement de mesurer la tension artérielle, mais aussi d’utiliser et de comprendre les résultats avec une App complètement intuitive, téléchargeable gratuitement sur le App Store de Apple. iHealth permet de vraiment gérer la tension artérielle, car même si la mesure de la tension artérielle est aujourd’hui facile, ce qui est surtout intéressant pour la santé est de comprendre les résultats de ces mesures.


A propos de l’auteur : Uwe DIEGEL est fabricant de matériel médical spécialisé dans le diagnostic et la gestion des maladies artérielles périphériques. Détenteur de multiples brevets et lauréat du Concours Lépine en France, il est le créateur de iHealth, une compagnie qui se concentre sur le développement de produits faciles à utiliser qui simplifient la gestion du capital-santé en utilisant des solutions novatrices pour partager l'information médicale.


Disponibilité et prix : iHealth, le premier tensiomètre pour iPhone, iPad et iPod est disponible pour € 99,99 sur www.ihealth99.fr et sur www.medactiv.fr et est également distribué en pharmacie par la société Magnien SAS (Tel : 01 34 30 28 65). L’application santé iHealth est gratuite et est téléchargeable sur l’App store de Apple.


Pour plus d'information:

HealthWorks France

ATTN : Uwe DIEGEL

6 rue de Castellane

75008, Paris, France

Tel: +33 (0) 1 42 66 15 59


lundi 12 mars 2012

Une personne sur deux atteint de maladies chroniques suit mal son traitement


L’observance thérapeutique constitue l’une des préoccupations majeures de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui a pu établir que dans les pays développés, la proportion de malades chroniques respectant leur traitement n’était que de 50 %, avec des conséquences graves pour la santé de ces malades et un coût considérable pour la sécurité sociale.


L’OMS estime que, dans les pays développés, 1 patient sur 2 atteint de maladies chroniques suit mal son traitement :

- 50 % des patients modifient leurs prescriptions médicales

- 21% modifient les doses thérapeutiques prescrites

- 36 % modifient la durée du traitement

Les problèmes de non-adhésion au traitement s’observent quels que soient le type de maladie et la qualité du système de santé. De plus, 30 % des hospitalisations des personnes de plus de 70 ans sont dues à des erreurs de prises médicamenteuses.


L’observance peut être définie comme étant « le fait de bien suivre le traitement prescrit par un médecin, notamment en ce qui concerne les directives propres aux médicaments ».


« L’observance insuffisante est la raison principale pour laquelle les patients ne retirent pas tous les bienfaits qu’ils pourraient attendre de leurs médicaments. Elle entraîne des complications médicales et psychosociales, diminue la qualité de vie des patients, augmente la probabilité de développer des pharmaco-résistances et provoque un gaspillage des ressources, déplore Dr Derek YACH, Directeur exécutif, Maladies non transmissibles et santé mentale (OMS). Au total, ces conséquences directes empêchent les systèmes de santé dans le monde entier d’atteindre leurs objectifs sanitaires. »


Relever le niveau d’adhésion au traitement thérapeutique du malade individuel revient à augmenter son niveau de sécurité.


De nouvelles solutions pour aider à l’adhésion


L'utilisation d'un pilulier est aujourd'hui recommandée par les professionnels de santé comme une aide majeure à l'observance. Pour cette raison, la société MedActiv commercialise aujourd’hui les piluliers MediDose, qui permettent une meilleure adhésion au traitement.


Les piluliers MediDose permettent de préparer le traitement médical pour la semaine, facilitent la prise de médicament, aident à respecter les doses prescrites et permettent au patient d’emporter facilement avec lui ses médicaments. Discrets et élégants, ils se glissent facilement dans un sac à main ou dans une poche.


L’adhésion au traitement thérapeutique institué est déterminante pour la réussite de ce dernier. Il est donc impératif de donner aux patients les outils nécessaires pour mieux gérer la prise de leurs médicaments. La non-adhésion, en particulier dans les pathologies chroniques, conduit à une aggravation des maladies, d’où de nouvelles dépenses en médicaments, en examens auxiliaires de diagnostic, et en hospitalisations et consultations médicales.


Disponibilité et prix : Les piluliers MediDose sont disponible au prix de 20,00 Euro sur le site sécurisé http://www.medactiv.fr.


A propos de l’auteur : Uwe DIEGEL est fabricant de matériel médical spécialisé dans le diagnostic et la gestion des maladies chroniques. Détenteur de multiples brevets et lauréat du Concours Lépine en France, il est le créateur de MedActiv, une compagnie qui se concentre sur le développement de solutions novatrices pour aider les patients à gérer leur capital santé.


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mercredi 7 mars 2012

Une légende urbaine : le vin rouge et l’hypertension

En Novembre 1991, le programme de télévision "60 Minutes" aux Etats Unis annonçait que malgré le fait que les Français mangeaient des aliments gras et fumaient plus que les Américains, ils avaient trois fois moins de chances de mourir d'une crise cardiaque, car le fait que les Français buvaient du vin rouge réduisait considérablement leur risque de maladie cardiaque. Cette théorie est rapidement devenue connue sous le nom de "Paradoxe français".

iHealth, le tensiometre du futur... maintenant
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Le pouvoir de la télévision

Dans les quatre semaines suivant le programme, les ventes de vin rouge aux USA ont flambé de 44%. En Février 1992, un sondage Gallup montrait que 58% des Américains étaient déjà au courant du fait que boire du vin rouge était associé à une baisse des taux de maladies cardiaques. Cinq mois plus tard, "60 Minutes" rediffusait leur segment sur le "Paradoxe français". Les ventes de vin rouge aux USA en 1992 était en en hausse de 49% par rapport à l'année précédente. Au fur des quelques prochaines années, les distributeurs de vin aux USA ont commercialisé le vin comme un élixir de santé. Des annonces pleine page ont été placées dans les journaux américains annonçant que boire du vin rouge contrecarrait la consommation d'aliments gras.

Il y a un malentendu collectif à propos des dangers de l'alcool à travers le monde. Chaque pays utilise son propre système de classification des maladies cardiaques et il est donc presque impossible de comparer les données d’un pays avec un autre si les données épidémiologiques ne partent pas sur les mêmes bases. Par contre, selon les données de la plus grande étude au monde sur les maladies du cœur, menée par l'Organisation Mondiale de la Santé dans 21 pays sur 10 millions de patients, les statistiques françaises sur les maladies cardiaques semblent avoir été sous-estimées et le pouvoir du "Paradoxe français" surestimé. Selon cette étude le taux de maladies cardiaques en France est en fait similaire à celui de l'Italie, de l'Espagne et du sud de l'Allemagne. Le taux de mortalité coronarienne plus bas en France par rapport à d'autres pays est tout simplement du à un différent système de codage de cette mortalité.

La raison principale pour les taux plus faibles de maladies cardiaques chez les buveurs de vin est leur mode de vie, et non le vin lui-même. Statistiquement (comparativement aux buveurs de bière ou de vodka) les buveurs de vin sont plus susceptibles d’être non-fumeurs, d'être des buveurs légers, de poids normal, avec une activité physique régulière, et de travailler dans des bureaux plutôt que sur des chantiers.

Selon le rapport de 2011 de l'OMS sur la consommation d’alcool et son effet sur la santé, la France fait partie des champions du monde. Son taux de consommation par personne en 2010 côtoie celui du Royaume-Uni, des pays de l’Est et de la Russie. Selon les fiches statistiques de l’OMS, alors que la consommation mondiale équivaut à 6,13 litres d’alcool pur par personne âgée de plus de 15 ans, le Français boit en moyenne 13,7 litres d’alcool par an. Il se classe ainsi devant la Pologne (13,3l) ou le Royaume-Uni (13,4l) et pas très loin des 15,7 litres de la Russie.

C’est un mythe que les Français sont en meilleure santé parce qu'ils boivent du vin rouge. Il n'y a pas aujourd’hui de consensus scientifique sur l'effet protecteur de l'alcool. Par contre, les liens entre la quantité d'alcool consommée et l'augmentation du risque de maladies, en particulier du cancer, sont scientifiquement validés.

L'alcool engendre des problèmes dans le foie et les reins et crée un excès d'acidité dans le corps. L’alcool aggrave le diabète de plusieurs façons en interférant avec l'action de l'insuline, en faisant chuter la glycémie et par l'aggravation de la neuropathie diabétique. L'alcool a plusieurs effets néfastes sur le cœur. Chez de nombreux patients, l'alcool cause des battements irréguliers et peut induire des tachycardies. L’alcool affecte aussi le muscle cardiaque et peut causer une cardiomyopathie alcoolique. Cet affaiblissement du muscle cardiaque mène souvent à une insuffisance cardiaque.

Un des effets notoires de la consommation d'alcool à long terme est son association avec l'hypertension. La consommation de trois verres d'alcool par jour multiplie par deux le risque d'hypertension. L'alcool interfère parfois aussi avec les effets de certains médicaments contre l’hypertension.

Même si certaines études montrent que le vin rouge contient des antioxydants et n'est pas foncièrement mauvais pour la santé si bût en modération, il est certain qu’une grappe de raisins ou quelques tomates contiennent plus d’antioxydants qu’un verre de vin et sont certainement meilleurs pour la santé. Réduire la consommation de gras saturé, faire de l'exercice régulièrement, et perdre du poids auront aussi beaucoup plus d’effet positifs sur la santé cardiovasculaire à long terme que de boire du vin rouge tous les jours.

La gestion du capital santé devrait être basée sur l’éducation du patient. Dans la gestion de la maladie, nous devrions vraiment gérer les patients et non les maladies. Les meilleurs programmes de gestion de santé sont basés sur de l’information, et non sur le diagnostic. Si le patient est conscient de la manière dont l’alcool affecte son profil cardiovasculaire et son hypertension et si il sait comment mesurer et traiter cette hypertension, une grande partie du travail sera déjà faite.

A propos de l’auteur : Uwe DIEGEL est fabricant de matériel médical spécialisé dans le diagnostic et la gestion des maladies artérielles périphériques. Détenteur de multiples brevets et lauréat du Concours Lépine en France, il est le créateur de iHealth (http://www.ihealth99.fr ), une compagnie qui se concentre sur le développement de produits faciles à utiliser qui simplifient la gestion du capital-santé en utilisant des solutions novatrices pour partager l'information médicale.

Disponibilité et prix : iHealth, le premier tensiomètre pour iPhone, iPad et iPod est disponible pour € 99,99 sur www.ihealth99.fr et est également distribué en pharmacie par la société Magnien SAS (Tel : 01 34 30 28 65) et la société Marque Verte (Tel : 03 83 55 05 67). iHealth est également disponible dans tous les Apple Stores. L’application santé iHealth est gratuite et est téléchargeable sur l’App store de Apple.

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