mardi 15 mai 2012

EasyBag – le petit miracle Français qui a bouleversé la vie de milliers de diabétiques


Depuis son lancement en 2011, le EasyBag a bouleversé la vie de milliers de diabétiques dans le monde entier en leur donnant la liberté de voyager avec leur insuline à exactement la bonne température. Lancé en France par la société MedActiv, le EasyBag s’est établi comme la solution de choix par des diabétiques dans le monde entier en raison de sa facilité d’utilisation.
EasyBag, pour le transport sécurisé de l'insuline
Lauréates du Prix Handicap 2010 de la Mairie de Paris et de la Médaille d’Or du Concours Lépine 2010, les trousses EasyBag maintiennent l'insuline au frais pendant 7 jours sans électricité et ne fonctionnent qu’avec l’eau fraîche du robinet. Pour activer le EasyBag il suffit de l'immerger dans de l'eau pendant 40 secondes. Les cristaux dans les panneaux du EasyBag se transforment en gel qui reste frais pour jusqu’à sept jours en s'appuyant sur un processus d'évaporation qui garde l’insuline à une température entre 16 et 25°C. L’insuline peut être conservée pendant un mois à cette température. Pour "recharger" le EasyBag, il suffit de l'immerger à nouveau dans de l'eau pendant 40 secondes.
Moins de contraintes pour les diabétiques qui veulent voyager
Le EasyBag permet à ceux qui souffrent de diabète de transporter leur insuline en toute sécurité lors de leurs voyages, au travail ou en vacances. Si l'insuline est exposée à des températures extrêmes, elle est endommagée et perd très vite son efficacité. Ceci est une préoccupation majeure pour les diabétiques quand ils voyagent dans des pays où la température ambiante est élevée.
“A 27°C, l’insuline perdra 14% de son efficacité sur une période de un mois. Il est donc crucial de ne pas dépasser le seuil de 25°C. Aujourd’hui, toute personne qui souffre d’une maladie chronique est définie par son mode de vie quotidien. Le EasyBag donne aux utilisateurs la liberté de voyager tout en sachant que leur insuline est maintenue à exactement la bonne température, n’importe où, n’importe quand”, explique Uwe DIEGEL, président de MedActiv.
Le EasyBag est distribué en pharmacie (code ACL 9889392) par la société Magnien SAS (tel : 01 34 30 28 65) ou sur le site http://www.medactiv.fr
Le diabète en France : Il y a en France deux millions de diabétiques recensés et plus de 500 000 diabétiques qui s’ignorent. Le diabète reste le coût le plus important pour la santé publique en France avec un coût estimé de 17 milliards d'euros, dont 50% sont concentrés sur le 10% des diabétiques de type I (insulinodépendants). Un effort ciblé sur ces diabètes à complications pourrait soulager et les patients les plus atteints et le budget de l’Etat.
A propos de MedActiv : MedActiv développe en France des solutions de transport pour les médicaments fragiles. En France, quelques 1,2 millions de personnes sont atteintes de maladies qui les rendent prisonniers de leurs médicaments. MedActiv est devenu leur partenaire incontournable avec des solutions qui leur permettent de voyager n’importe où tout en sachant que leur médicament fragile est bien conservé à la bonne température.

Pour plus d'information, veuillez contacter :
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6 rue de Castellane
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Tel: +33 (0)1 42 66 15 59

vendredi 16 mars 2012

L’hypertension, le diabète et la dysfonction érectile


La dysfonction érectile (DE) est définie comme une incapacité de réaliser ou de maintenir une érection suffisante pour l’accomplissement de l’acte sexuel. La DE impacte beaucoup plus que simplement l’activité sexuelle. Les émotions qui surgissent avec cette condition exercent souvent un effet significatif sur l’amour-propre d’un homme, aussi bien que sur ses rapports avec son partenaire.


Approximativement 85% des cas de dysfonction érectile sont attribuables à des conditions physiques, tandis que seulement 15% sont attribuées à des conditions psychologiques. La cause la plus commune pour la dysfonction érectile est un flux de sang altéré dans le pénis, qui est un résultat commun de l’hypertension/athérosclérose et du diabète.


  • Chez 40% de toutes les personnes au-dessus de l’âge de 50, la dysfonction érectile est provoquée directement par l’hypertension ou l’athérosclérose.

  • Environ 50% de toutes les personnes souffrant du diabète traité par insuline souffrent d’une forme de dysfonction érectile.

Il est donc important de bien comprendre l’intérêt d’un dépistage et de la gestion de l’hypertension et du diabète pour mieux gérer la dysfonction érectile.


L’hypertension et le diabète


Environ un adulte sur trois a une hypertension qui devrait être suivie régulièrement par un médecin et en automesure à la maison. L’automesure de la tension artérielle est recommandée pour le diagnostic initial de l’hypertension aussi bien que pour l’évaluation de la réponse au traitement. L’automesure a également une valeur potentielle pour évaluer une hypertension résistante, des symptômes d’hypotension liés au médicament ou une neuropathie autonome. Elle aide également le patient à prendre responsabilité pour sa santé.


Les effets bénéfiques du contrôle de la tension artérielle se prolongent aux événements cardio-vasculaires et aux accidents cérébrovasculaires, qui se produisent avec une fréquence beaucoup plus grande chez les patients diabétiques âgés.


La première considération chez un homme avec du diabète et une dysfonction érectile est un contrôle optimal du glucose. Cette mesure à elle même peut améliorer la condition de dysfonction érectile du patient. Le diagnostic et le traitement d’une hypertension concourante (qui est commune chez les hommes avec du diabète) sont aussi très importants.


Beaucoup de gens ont une hypertension ou du diabète pendant des années sans le savoir. La seule manière de savoir si vous avez de l’hypertension ou du diabète est de réaliser un test rapide en utilisant un tensiomètre ou un glucomètre qui sont disponible dans n’importe quelle pharmacie.


Le contrôle agressif de la tension artérielle devrait être une haute priorité dans la gestion des patients diabétiques hypertendus et dans le traitement des personnes souffrant de dysfonction érectile.


iHealth est le créateur du premier tensiomètre connecté directement à un iPhone qui vous permet non-seulement de mesurer la tension artérielle, mais aussi d’utiliser et de comprendre les résultats avec une App complètement intuitive, téléchargeable gratuitement sur le App Store de Apple. iHealth permet de vraiment gérer la tension artérielle, car même si la mesure de la tension artérielle est aujourd’hui facile, ce qui est surtout intéressant pour la santé est de comprendre les résultats de ces mesures.


A propos de l’auteur : Uwe DIEGEL est fabricant de matériel médical spécialisé dans le diagnostic et la gestion des maladies artérielles périphériques. Détenteur de multiples brevets et lauréat du Concours Lépine en France, il est le créateur de iHealth, une compagnie qui se concentre sur le développement de produits faciles à utiliser qui simplifient la gestion du capital-santé en utilisant des solutions novatrices pour partager l'information médicale.


Disponibilité et prix : iHealth, le premier tensiomètre pour iPhone, iPad et iPod est disponible pour € 99,99 sur www.ihealth99.fr et sur www.medactiv.fr et est également distribué en pharmacie par la société Magnien SAS (Tel : 01 34 30 28 65). L’application santé iHealth est gratuite et est téléchargeable sur l’App store de Apple.


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lundi 12 mars 2012

Une personne sur deux atteint de maladies chroniques suit mal son traitement


L’observance thérapeutique constitue l’une des préoccupations majeures de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui a pu établir que dans les pays développés, la proportion de malades chroniques respectant leur traitement n’était que de 50 %, avec des conséquences graves pour la santé de ces malades et un coût considérable pour la sécurité sociale.


L’OMS estime que, dans les pays développés, 1 patient sur 2 atteint de maladies chroniques suit mal son traitement :

- 50 % des patients modifient leurs prescriptions médicales

- 21% modifient les doses thérapeutiques prescrites

- 36 % modifient la durée du traitement

Les problèmes de non-adhésion au traitement s’observent quels que soient le type de maladie et la qualité du système de santé. De plus, 30 % des hospitalisations des personnes de plus de 70 ans sont dues à des erreurs de prises médicamenteuses.


L’observance peut être définie comme étant « le fait de bien suivre le traitement prescrit par un médecin, notamment en ce qui concerne les directives propres aux médicaments ».


« L’observance insuffisante est la raison principale pour laquelle les patients ne retirent pas tous les bienfaits qu’ils pourraient attendre de leurs médicaments. Elle entraîne des complications médicales et psychosociales, diminue la qualité de vie des patients, augmente la probabilité de développer des pharmaco-résistances et provoque un gaspillage des ressources, déplore Dr Derek YACH, Directeur exécutif, Maladies non transmissibles et santé mentale (OMS). Au total, ces conséquences directes empêchent les systèmes de santé dans le monde entier d’atteindre leurs objectifs sanitaires. »


Relever le niveau d’adhésion au traitement thérapeutique du malade individuel revient à augmenter son niveau de sécurité.


De nouvelles solutions pour aider à l’adhésion


L'utilisation d'un pilulier est aujourd'hui recommandée par les professionnels de santé comme une aide majeure à l'observance. Pour cette raison, la société MedActiv commercialise aujourd’hui les piluliers MediDose, qui permettent une meilleure adhésion au traitement.


Les piluliers MediDose permettent de préparer le traitement médical pour la semaine, facilitent la prise de médicament, aident à respecter les doses prescrites et permettent au patient d’emporter facilement avec lui ses médicaments. Discrets et élégants, ils se glissent facilement dans un sac à main ou dans une poche.


L’adhésion au traitement thérapeutique institué est déterminante pour la réussite de ce dernier. Il est donc impératif de donner aux patients les outils nécessaires pour mieux gérer la prise de leurs médicaments. La non-adhésion, en particulier dans les pathologies chroniques, conduit à une aggravation des maladies, d’où de nouvelles dépenses en médicaments, en examens auxiliaires de diagnostic, et en hospitalisations et consultations médicales.


Disponibilité et prix : Les piluliers MediDose sont disponible au prix de 20,00 Euro sur le site sécurisé http://www.medactiv.fr.


A propos de l’auteur : Uwe DIEGEL est fabricant de matériel médical spécialisé dans le diagnostic et la gestion des maladies chroniques. Détenteur de multiples brevets et lauréat du Concours Lépine en France, il est le créateur de MedActiv, une compagnie qui se concentre sur le développement de solutions novatrices pour aider les patients à gérer leur capital santé.


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mercredi 7 mars 2012

Une légende urbaine : le vin rouge et l’hypertension

En Novembre 1991, le programme de télévision "60 Minutes" aux Etats Unis annonçait que malgré le fait que les Français mangeaient des aliments gras et fumaient plus que les Américains, ils avaient trois fois moins de chances de mourir d'une crise cardiaque, car le fait que les Français buvaient du vin rouge réduisait considérablement leur risque de maladie cardiaque. Cette théorie est rapidement devenue connue sous le nom de "Paradoxe français".

iHealth, le tensiometre du futur... maintenant
iHealth, le tensiometre du futur... maintenant

Le pouvoir de la télévision

Dans les quatre semaines suivant le programme, les ventes de vin rouge aux USA ont flambé de 44%. En Février 1992, un sondage Gallup montrait que 58% des Américains étaient déjà au courant du fait que boire du vin rouge était associé à une baisse des taux de maladies cardiaques. Cinq mois plus tard, "60 Minutes" rediffusait leur segment sur le "Paradoxe français". Les ventes de vin rouge aux USA en 1992 était en en hausse de 49% par rapport à l'année précédente. Au fur des quelques prochaines années, les distributeurs de vin aux USA ont commercialisé le vin comme un élixir de santé. Des annonces pleine page ont été placées dans les journaux américains annonçant que boire du vin rouge contrecarrait la consommation d'aliments gras.

Il y a un malentendu collectif à propos des dangers de l'alcool à travers le monde. Chaque pays utilise son propre système de classification des maladies cardiaques et il est donc presque impossible de comparer les données d’un pays avec un autre si les données épidémiologiques ne partent pas sur les mêmes bases. Par contre, selon les données de la plus grande étude au monde sur les maladies du cœur, menée par l'Organisation Mondiale de la Santé dans 21 pays sur 10 millions de patients, les statistiques françaises sur les maladies cardiaques semblent avoir été sous-estimées et le pouvoir du "Paradoxe français" surestimé. Selon cette étude le taux de maladies cardiaques en France est en fait similaire à celui de l'Italie, de l'Espagne et du sud de l'Allemagne. Le taux de mortalité coronarienne plus bas en France par rapport à d'autres pays est tout simplement du à un différent système de codage de cette mortalité.

La raison principale pour les taux plus faibles de maladies cardiaques chez les buveurs de vin est leur mode de vie, et non le vin lui-même. Statistiquement (comparativement aux buveurs de bière ou de vodka) les buveurs de vin sont plus susceptibles d’être non-fumeurs, d'être des buveurs légers, de poids normal, avec une activité physique régulière, et de travailler dans des bureaux plutôt que sur des chantiers.

Selon le rapport de 2011 de l'OMS sur la consommation d’alcool et son effet sur la santé, la France fait partie des champions du monde. Son taux de consommation par personne en 2010 côtoie celui du Royaume-Uni, des pays de l’Est et de la Russie. Selon les fiches statistiques de l’OMS, alors que la consommation mondiale équivaut à 6,13 litres d’alcool pur par personne âgée de plus de 15 ans, le Français boit en moyenne 13,7 litres d’alcool par an. Il se classe ainsi devant la Pologne (13,3l) ou le Royaume-Uni (13,4l) et pas très loin des 15,7 litres de la Russie.

C’est un mythe que les Français sont en meilleure santé parce qu'ils boivent du vin rouge. Il n'y a pas aujourd’hui de consensus scientifique sur l'effet protecteur de l'alcool. Par contre, les liens entre la quantité d'alcool consommée et l'augmentation du risque de maladies, en particulier du cancer, sont scientifiquement validés.

L'alcool engendre des problèmes dans le foie et les reins et crée un excès d'acidité dans le corps. L’alcool aggrave le diabète de plusieurs façons en interférant avec l'action de l'insuline, en faisant chuter la glycémie et par l'aggravation de la neuropathie diabétique. L'alcool a plusieurs effets néfastes sur le cœur. Chez de nombreux patients, l'alcool cause des battements irréguliers et peut induire des tachycardies. L’alcool affecte aussi le muscle cardiaque et peut causer une cardiomyopathie alcoolique. Cet affaiblissement du muscle cardiaque mène souvent à une insuffisance cardiaque.

Un des effets notoires de la consommation d'alcool à long terme est son association avec l'hypertension. La consommation de trois verres d'alcool par jour multiplie par deux le risque d'hypertension. L'alcool interfère parfois aussi avec les effets de certains médicaments contre l’hypertension.

Même si certaines études montrent que le vin rouge contient des antioxydants et n'est pas foncièrement mauvais pour la santé si bût en modération, il est certain qu’une grappe de raisins ou quelques tomates contiennent plus d’antioxydants qu’un verre de vin et sont certainement meilleurs pour la santé. Réduire la consommation de gras saturé, faire de l'exercice régulièrement, et perdre du poids auront aussi beaucoup plus d’effet positifs sur la santé cardiovasculaire à long terme que de boire du vin rouge tous les jours.

La gestion du capital santé devrait être basée sur l’éducation du patient. Dans la gestion de la maladie, nous devrions vraiment gérer les patients et non les maladies. Les meilleurs programmes de gestion de santé sont basés sur de l’information, et non sur le diagnostic. Si le patient est conscient de la manière dont l’alcool affecte son profil cardiovasculaire et son hypertension et si il sait comment mesurer et traiter cette hypertension, une grande partie du travail sera déjà faite.

A propos de l’auteur : Uwe DIEGEL est fabricant de matériel médical spécialisé dans le diagnostic et la gestion des maladies artérielles périphériques. Détenteur de multiples brevets et lauréat du Concours Lépine en France, il est le créateur de iHealth (http://www.ihealth99.fr ), une compagnie qui se concentre sur le développement de produits faciles à utiliser qui simplifient la gestion du capital-santé en utilisant des solutions novatrices pour partager l'information médicale.

Disponibilité et prix : iHealth, le premier tensiomètre pour iPhone, iPad et iPod est disponible pour € 99,99 sur www.ihealth99.fr et est également distribué en pharmacie par la société Magnien SAS (Tel : 01 34 30 28 65) et la société Marque Verte (Tel : 03 83 55 05 67). iHealth est également disponible dans tous les Apple Stores. L’application santé iHealth est gratuite et est téléchargeable sur l’App store de Apple.

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lundi 20 février 2012

Comment choisir un bon tensiomètre

La mesure de la tension est une science très imprécise, car elle est complètement à la merci des utilisateurs et de certains facteurs aléatoires tels que le poids, le tour de bras ou le suivi des instructions par les utilisateurs. Mesurer une tension artérielle est devenu facile, mais ce qui est intéressant avec une mesure de la tension n’est pas le résultat obtenu lui-même, mais de savoir que faire avec ce résultat.

En effet, aujourd’hui n’importe qui peut se procurer un tensiomètre et mesurer plus ou moins précisément sa tension artérielle à la maison car il existe aujourd’hui une pléthore de produits qui se disent tous plus précis les une que les autres. Comment faire la différence entre les uns et les autres ? Poignet ou brassard ? Lequel est le bon ? Tous les tensiomètres se disent validés, mais ils donnent tous des résultats différents. Comment est-ce possible ?

Jusqu’en 1976, la mesure de la tension est restée exclusivement un geste médical, réservé aux médecins. En 1976, National Panasonic invente le premier tensiomètre digital. Très vite le tensiomètre digital s’impose dans le milieu du grand public et de plus en plus études sont publiées démontrant que l’auto-mesure de la tension artérielle est plus utile pour le patient que la mesure prise ponctuellement dans le cabinet du médecin.

Malheureusement, comme dans le cas de beaucoup de nouvelles technologies, les premiers tensiomètres digitaux ne sont pas très précis et sont difficile à utiliser et il faut vraiment 15 ans avant que des standards de qualité s’imposent. Il existe aujourd’hui plus de 400 fabricants de tensiomètres digitaux qui se disent tous plus précis les uns que le autres.

Comment séparer les bons des mauvais ?

La première chose à regarder est la validation du tensiomètre. Deux standards de précision se sont établis globalement. Le premier est le standard de la BHS (British Hypertension society). Ce standard est établi en 1992 et valide les tensiomètres contre un tensiomètre à mercure classique sur 88 patients et compare les mesures de la systole et de la diastole et ensuite donne des grades de précision pour la systole et la diastole. (A/A, A/B, etc.)

La Société Européenne d’Hypertension (ESH) à établi en 2000 un nouveau standard de validation des tensiomètres, le standard de la ESH, qui compare la mesure de la systole et de la diastole sur 33 patients contre un sphygmomanomètre à mercure.

Si le tensiomètre est validé selon un de ces deux protocoles, il peut être utilisé dans un environnement clinique et est donc parfaitement acceptable pour faire de l’auto-mesure de la tension.

Il existe en France une liste de tensiomètres validés définie par l’AFSSAPS. Par contre, l’AFSSAPS ne valide pas ces tensiomètres. L’AFSSAPS examine les validations faites par les fabricants et si elles sont en ordre, l’AFSSAPS rajoute le tensiomètre à la liste des instruments validés. L’AFSSAPS ne fait qu’une validation documentaire des tensiomètres.

Une dizaine de grandes marques de tensiomètres se sont établies au fur des dernières années. Ces compagnies font de la recherche en hypertension et font constamment avancer la technologie. Les fabricants qui vendent des appareils non validés ont tendance à se servir de marketing inutile ou de prix très bas pour valoriser leurs instruments et pour cacher le fait qu’ils n’ont pas de validations. Ils ajoutent de plus en plus de fonctions inutiles qui paraissent très importantes mais qui ne servent à rien. Quand vous achetez un tensiomètre, cherchez un tensiomètre qui figure sur la liste des instruments validés de l’AFSSAPS, ou qui dit clairement qu’il est validé selon le protocole de la BHS ou de l’ESH.

Autre facteurs qui peuvent vous aider à choisir un tensiomètre plus adapté à vos besoins :

Quelques avancées majeures ont été proposées dans les dernières années :

La technologie IHD (Irregular Heartbeat Detection) qui permet de détecter les arythmies et les battements de cœur irréguliers pendant une mesure de la tension. Cette technologie se trouve sur tous les tensiomètres distribués par la société Magnien en France et sur tous les tensiomètres de la marque Omron.

La technologie MAM (Mesure Artérielle Moyenne) qui permet à l’utilisateur de prendre trois mesures d’affilée à des intervalles de 15 secondes et de pondérer une moyenne, pour suivre les recommandations de la « Règle des Trois » du CFLHTA (Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle). La technologie MAM a été développée par la société Microlife et est disponible sur des tensiomètres de la marque Magnien, Marque Verte et Microlife.

La technologie iHealth qui permet de mesurer sa tension en utilisant un iPhone/iPad/iPod et ensuite de gérer les données sur la mémoire du iPhone. Avec sa banque de mémoires de 9999 mesures, il est possible de séparer les mesures du matin de celles du soir, de faire des moyennes pondérées, d’envoyer les résultats directement à son médecin traitant et beaucoup plus. La technologie iHealth est donc parfaitement adaptée pour des patients qui, pour de diverses raisons, n’affichent pas une tension stable.

Pourquoi la tension fluctue t’elle ?

La tension d’un individué fluctue d’environ 30 points pendant une journée normale. Si une personne est stressée, il est normal que sa tension soit un peu plus élevée. Si une personne est inquiète, il est aussi normal que sa tension soit élevée (c’est ce qu’on appelle « l’effet blouse blanche ») et il existe maintes autres raison pour que la tension fluctue d’une minute à l’autre. C’est pourquoi toutes les recommandations internationales sur la gestion de la tension artérielle préconisent l’auto-mesure de la tension, car l’auto-mesure est une meilleure réflexion de votre vraie tension que la mesure prise ponctuellement chez le médecin.

Toutes les recommandations internationales disent aussi qu’il faut se relaxer pendant au moins 5 minutes avant de prendre un tension, qu’il faut être bien reposé et qu’il faut toujours prendre minimum 3 mesures d’affilée et faire la moyenne des 3 mesures pour vraiment avoir une tension représentative.

C’est pourquoi le Comité Français de Lutte Contre L’Hypertension Artérielle (CFLHTA) préconise la « Règle des Trois », ou un patient devrait prendre sa tension le matin et soir trois fois d’affilée et ceci pendant 3 jours et faire la moyenne de toutes les mesures.

Poignet versus brassard ?

Il se vend maintenant en France plus de tensiomètres poignet que de tensiomètres brassard. Les tensiomètres poignet sont moins chers, plus petits et sont perçus par les utilisateurs comme étant plus pratiques. Le tensiomètre poignet est souvent plus utile pour des patients qui ont besoin de s’en servir plus souvent et aussi pour les patients obèses qui n’arrivent pas à trouver des brassards adaptés à leur tour de bras.

Il est par contre certain que le tensiomètre au bras est médicalement plus précis. L’artère au niveau du bras est plus ou moins de la même taille que celle qui quitte le cœur et il y a donc moins de variations à ce niveau. Donc pour un diagnostic médical précis un tensiomètre au bras est certainement la meilleure solution clinique. Par contre, si un patient à l’intention de tout simplement faire de l’observance de sa tension pour voir si sa tension est stable ou si elle évolue, il peut tout à fait utiliser un tensiomètre poignet. Si par contre il a besoin d’un diagnostic précis par ce qu’il est en situation d’urgence tensionnelle, il devrait utiliser un tensiomètre brassard. Quoiqu’il est certain que les tensiomètres brassards sont plus précis, les tensiomètres poignet sont souvent plus utiles pour certains patients, et ils ne doivent pas être rejetés pour des simples questions de marketing ou de perception médicale.

C’est Marcel Proust qui disait que “le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux”. Il y a des myriades d’idées préconçues sur la mesure de la tension artérielle, non seulement chez les patients utilisateurs, mais aussi chez les médecins. En fait il n’y a pas une technologie ou méthode qui est meilleure que l’autre. Le résultat dépend tout simplement des besoins de la personne qui utilise l’appareil.

Aujourd’hui dans l’industrie de la santé, les mots magiques ”gestion du capital-santé” sont souvent utilisés pour vendre toutes sortes de produits mais généralement n’abordent pas les questions fondamentales telles que l’éducation du malade. Dans la gestion de la maladie, nous devrions vraiment gérer les patients et non les maladies. Si le patient est conscient de son hypertension et si il sait comment la mesurer et la traiter, une grande partie du travail sera déjà faite.

A propos de l’auteur : Uwe DIEGEL est fabricant de matériel médical spécialisé dans le diagnostic et la gestion des maladies artérielles périphériques. Détenteur de multiples brevets et lauréat du Concours Lépine en France, il est le créateur de iHealth, une compagnie qui se concentre sur le développement de produits faciles à utiliser qui simplifient la gestion du capital-santé en utilisant des solutions novatrices pour partager l'information médicale.

Disponibilité et prix : iHealth, le premier tensiomètre pour iPhone, iPad et iPod est disponible pour € 99,99 sur www.ihealth99.fr et est également distribué en pharmacie par la société Magnien SAS (Tel : 01 34 30 28 65) et la société Marque Verte (Tel : 03 83 55 05 67). iHealth est également disponible dans tous les Apple Stores. L’application santé iHealth est gratuite et est téléchargeable sur l’App store de Apple.

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mercredi 15 février 2012

LE SEL : UN TUEUR SILENCIEUX A VOTRE TABLE

Le sel est blanc, immaculé, incorruptible. En un mot il est pur. Ses qualités gustatives en cuisine, ses bienfaits homéopathiques expliquent qu’il soit depuis des millénaires considéré comme une denrée de grande valeur et entre dans de nombreuses compositions ou remèdes de nos grands-mères.

Pourtant, sa surconsommation dans les pays occidentaux fait de lui un tueur silencieux qui s’invite à notre table et même entre les repas. Sa cible principale : notre santé cardiovasculaire.

Sel = Na

Le sel est un minerai commun, dont le nom technique est chlorure de sodium. Le corps humain a besoin d’environ 500 milligrammes de sodium (1000 mg de sodium = 2.5 g de sel) par jour pour survivre. Il y a donc suffisamment de sel dans les aliments naturels pour fournir cette quantité, et le sel « discrétionnaire » n’est donc pas vraiment nécessaire dans un plan d’alimentation. Il est recommandé de n’utiliser qu’un maximum de 6 grammes de sel par jour. La consommation de sel en Europe varie considérablement, allant de 8.6 g de sel par jour au Royaume Uni à environ 12 g par jour en Croatie. Le Français moyen consomme 10 g de sel par jour.

Cette consommation élevée de sel est due à la mauvaise compréhension du fait que sodium et sel sont une seule et même chose. Nombre de médecins et une grande partie de la littérature disponible à ce sujet préconisent simplement aux patients hypertendus d’éviter le sel, ce que le patient fait avec dévouement, sans réaliser que plus de 75% de sa consommation de sel est faite sous la forme de sodium caché dans les plats industriels.

Il est impératif que les médecins informent leurs patients de cette différence cruciale.

Aujourd’hui, sur la consommation d’un individu normal, environ 10% du sodium diététique est naturellement présent dans les ingrédients ; 15% est ajouté pendant la cuisson ou à la table (le sel dit « discrétionnaire ») ; et 75% est incorporé pendant la fabrication et le traitement des denrées industrialisées. Il est donc évident qu’en réduisant la consommation de « plats industriels », le patient pourra réduire significativement sa consommation de sel. Exemple des nourritures préparées industriellement avec beaucoup trop de sodium : la sauce soja, les viandes traitées, les potages en boîte, les cacahuètes, les chips et les cubes de bouillon.

Un exemple parlant : la soupe en boîte. Elle contient en moyenne environ 0.4 g de sodium par 100 ml. Un bol de soupe (environ 250 ml) contient donc environ 1 g de sodium (2.5 g de sel), c’est à dire 40% du maximum quotidien recommandé !

Le cristal de la mort

Le sel joue un rôle crucial dans la régulation de la tension artérielle : il aide à maintenir la concentration des liquides corporels à des niveaux corrects. Cependant, plus nous mangeons de sel, plus l’eau est naturellement attirée dans le circuit sanguin. Ce qui fait monter le volume total de sang et provoque une augmentation de la tension artérielle. Avec des niveaux élevés de fluide circulant dans le cerveau, il y a ainsi davantage de probabilité que les vaisseaux sanguins « les plus faibles » présent dans le cerveau soient exposés et puissent éclater, causant un AVC.

Des réductions mineures

Une étude Américaine montre qu’une réduction de 3 g de sel, par jour et par personne aux Etats-Unis, pourrait éviter jusqu’à 120 000 cas de maladies cardiaques, jusqu’à 66 000 accidents vasculaires et jusqu’à 100 000 crises cardiaques.

Plus étonnant encore : cette réduction en sel diététique de 3g par jour aurait approximativement le même effet sur les événements cardiaques qu’une réduction de 50% du tabagisme, une réduction de 5% de l’index de masse de corporel chez les adultes obèses ou que l’utilisation des statines chez les personnes présentant un risque cardiovasculaire moyen.

Aujourd’hui dans l’industrie de la santé, les mots magiques ”gestion du capital-santé” sont souvent utilisés pour vendre toutes sortes de produits mais généralement n’abordent pas les questions fondamentales telles que l’éducation du malade.

Il y a autant de définitions de ”gestion du capital-santé” qu’il n’y a de programmes de gestion du capital-santé. La confusion s’explique par un paradoxe : dans la gestion de la maladie, nous devrions vraiment gérer les patients et non les maladies. Il est aussi important qu’un médecin informe ses patients des différences entre sel et sodium qu’il ne prescrive le bon médicament. Ce n’est qu’avec ce type d’information que le médecin aide ses patients à devenir pleinement responsable de leur santé.

A propos de l’auteur : Uwe DIEGEL est fabricant de matériel médical spécialisé dans le diagnostic et la gestion des maladies artérielles périphériques. Détenteur de multiples brevets et lauréat du Concours Lépine en France, il est membre actif de WASH (World Action on Salt and Health) depuis 2003 et est le créateur de iHealth, une compagnie qui se concentre sur le développement de produits faciles à utiliser qui simplifient la gestion du capital-santé en utilisant des solutions novatrices pour partager l'information médicale.

Disponibilité et prix : iHealth, le premier tensiomètre pour iPhone, iPad et iPod est disponible pour € 99,99 sur www.ihealth99.fr et est également distribué en pharmacie par la société Magnien SAS (Tel : 01 34 30 28 65) et la société Marque Verte (Tel : 03 83 55 05 67). iHealth est également disponible dans tous les Apple Stores. L’application santé iHealth est gratuite et est téléchargeable sur l’App store de Apple.

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lundi 23 janvier 2012

Le A à Z du voyage avec la sclérose en plaques

Etre atteint de SEP ne signifie pas que l'on ne peut pas prendre de vacances. Aujourd’hui, programmer un voyage pour pratiquement n'importe quelle destination et pour n'importe quelle durée est possible. Essayez par contre d’éviter de très longs trajets physiquement épuisants. Idéalement, faites des escales afin de récupérer du stress et de la fatigue supplémentaires occasionnés par le voyage.

« Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas »

Lao Tseu

Avant le voyage

Votre agent de voyage
Dites à votre agent de voyage que vous êtes atteint de la SEP et expliquez-lui les exigences particulières que votre voyage entraîne. De cette façon, un itinéraire adapté peut être prévu pour mieux répondre à vos besoins. Lorsque vous réservez, informez la compagnie de tout article médical (orthèse, marchette ou fauteuil roulant) que vous emporterez ou de l'aide dont vous aurez besoin à l'embarquement, au débarquement ou durant le vol.

Phénomène d'Uhthoff
Chez de nombreux sclérosés, la chaleur peut causer une aggravation temporaire des symptômes
(phénomène d’Uhthoff). Ils ont par conséquent tendance à éviter les saunas, les bains chauds, ou d'autres sources de chaleur, et à utiliser de la glace ou des équipements vestimentaires réfrigérants à évaporation. Choisissez donc votre destination en fonction de votre réaction à la chaleur.

Par contre, il est important de souligner que si la chaleur peut raviver les symptômes de la SEP, elle n’a aucun effet sur la maladie même. Un séjour dans un pays chaud ou un été chaud dans votre pays peuvent avoir une influence sur votre qualité de vie, certes, mais ils n’auront aucun effet sur l’évolution proprement dite de votre maladie. La chaleur et l’humidité n’endommagent pas davantage vos voies nerveuses et n’influencent pas le pronostic de votre maladie. Par ailleurs, ce genre de poussée des symptômes est généralement de nature passagère.

En pratique il est conseillé aux patients ayant une SEP d'éviter les efforts physiques prolongés, de s'exposer au soleil, ou de prendre un bain très chaud. Lorsqu'ils se sentent fatigués, ils doivent se reposer et ne pas lutter contre cette fatigue qui en général disparaît après quelques instants de repos.

En voyage, prenez une petite douche tiède de temps en temps, essayez de garder les tentures fermées pour ne pas faire monter la température intérieure, surtout, reposez vous et attendez qu'il pleuve, que la température diminue et que cela passe…

Discutez-en avec votre médecin
Consultez votre médecin avant de planifier/confirmer vos vacances. Discutez de votre itinéraire avec lui et élaborez ensemble des plans pour vos médicaments, surtout si vous voyagez à travers différents fuseaux horaires. Demandez à votre médecin que faire si vous tombiez malade pendant vos vacances. Vous aurez peut-être aussi besoin d'un avis médical concernant les effets possibles de ce voyage sur les symptômes de votre SEP, ou de savoir s'il faut prendre des précautions spéciales.

Discutez-en avec votre pharmacie
Demandez une liste de vos médicaments (y compris les noms génériques et leurs dosages) auprès de votre pharmacien. Portez une copie de cette liste avec vous en tout temps.

Assurance de voyage
Assurez vous d'avoir une assurance voyage complète pour couvrir votre voyage, et gardez des copies de vos documents d'assurance avec vous en cas d'urgence. Sur place, la survenue d'une poussée ne justifie pas systématiquement une hospitalisation ni même un rapatriement sanitaire. Par contre, il est préférable, par précaution, de souscrire une assurance de rapatriement dans l'éventualité peu fréquente d'une poussée sévère justifiant une prise en charge immédiate.

La SEP dans une langue étrangère
Apprenez à dire «j'ai la sclérose en plaques» dans la langue ou les langues des pays que vous visitez au cas où il aurait une urgence médicale où si vous devez faire savoir aux gens que vous souffrez de cette pathologie.

Vos médicaments
Assurez vous d'avoir suffisamment de médicaments pour couvrir toute la période de votre voyage. C'est peut-être aussi une bonne idée de prendre le double du montant de médicaments dont vous aurez besoin pour votre voyage et d’en mettre un jeu dans votre bagage à main et l'autre dans votre bagage en soute. De cette façon, vous aurez un back-up s’il vous arrivait de perdre certains de vos médicaments pendant votre voyage. Ayez toujours vos médicaments dans un récipient correctement étiqueté comme délivré par votre pharmacien, et gardez votre médicament à la bonne température (entre 2 à 8°C). MedActiv a développé toute une série de solutions pour le transport sécurisé de vos médicaments.

Boîtes à aiguilles
En plus de vos médicaments, vous aurez besoin d'une boîte sécurisée pour jeter vos aiguilles usées. Généralement ces boîtes sont disponibles gratuitement dans votre pharmacie. Discutez-en avec votre pharmacie ou votre docteur.

Les vaccinations
Soyez sûr d'obtenir les vaccinations nécessaires au moins quatre semaines avant votre départ pour avoir le temps pour faire face à d'éventuels effets secondaires. La législation internationale rend obligatoires certaines vaccinations pour différentes destinations. Même dans les régions moins exotiques, il est important de mettre son carnet de vaccination à jour avant le départ, surtout en ce qui concerne la vaccination antitétanique (toujours recommandée, même quand on ne se déplace pas ou à titre de précaution quand on effectue des activités de loisir telles que le jardinage).

Selon la destination, certains vaccins sont obligatoires. De nombreuses études ont analysé les liens entre SEP et vaccinations. A ce jour, ces études démontrent qu'il n'existe pas de majoration du risque de présenter une nouvelle poussée après vaccination chez le patient atteint d'une SEP, quel que soit le vaccin.

Ordonnances
Demandez à votre médecin de vous donner une ordonnance en Anglais, car l’Anglais est la langue la plus acceptée à l’international.

Certificat de voyage
Téléchargez un certificat de voyage et faites le renseigner par votre médecin traitant. Ce certificat explique que vous avez de la SEP et que vous ne devriez pas vous séparer de votre médicament, et que ce médicament doit être conservé à une température entre 2 à 8°C. Vous pouvez télécharger ce certificat gratuitement sur le site de MedActiv.

Carte Européenne d'Assurance Maladie (CEAM)
Si vous voyagez en Europe, cette carte vous donnera droit à des soins de santé gratuits ou peu coûteux dans la plupart des pays. La carte CEAM est gratuite et est disponible sur le site de l’Assurance Maladie.

Assistance
Informez toujours votre compagnie aérienne ou votre agence de voyages lorsque vous réservez si vous allez avoir besoin d'aide lors du voyage.

Le voyage lui-même
Copies de vos ordonnances
Faites des copies de vos ordonnances et gardez les dans votre bagage à main au cas ou les douanes ou la sécurité d’un aéroport vous interrogent sur les médicaments que vous transportez.
Vos médicaments
Divisez, si possible, vos médicaments et fournitures en deux et mettez une moitié dans votre bagage à main et l'autre dans votre bagage principal. De cette façon, même si vous perdez un de vos sacs, vous aurez des fournitures d'urgence. Surtout, assurez-vous d’avoir une partie de vos médicaments dans votre bagage à main. Prenez des fournitures et médicaments supplémentaires en cas de perte ou vol. Gardez votre médicament à la bonne température (entre 2 à 8°C).

Généralement, les médicaments pour la SEP peut aussi être conservés à température ambiante (entre 15 et 25 °C) pendant une durée n’excédant pas une semaine (vérifiez sur la notice). Par contre, il ne faut surtout pas dépasser la température de 25°C, car au delà de cette température, ils se dégradent assez rapidement. Pour cette raison, MedActiv a aussi développé la trousse EasyBag Classic, qui maintient les médicaments en dessous de 25°C pendant jusqu’à 5 jours sans électricité.

Douanes
• Informez les agents de sécurité que vous avez de la SEP et que vous transportez des fournitures médicales
• Vos médicaments doivent avoir une étiquette de prescription à votre nom
• Tous vos médicaments doivent porter l’étiquette du fabricant

Les scanners de sécurité utilisés lors de l'enregistrement n’endommageront pas votre médicament. Par contre, si votre bagage reste dans la voie de la radiographie pour une période plus longue que normale, ou si les bagages sont passés aux rayons X à plusieurs reprises, votre médicament peut perdre de sa puissance.

Ou mettre votre médicament dans l’avion
Généralement, les zones ou sont stockés les bagages sont toutes pressurisées et maintenues à une température constante d’environ 5°C dans l’avion. Ceci est un standard pour la grande majorité des compagnies aériennes. Ce n’est donc pas un problème de mettre votre médicament en soute. Par contre, si vous faites un voyage inhabituel (par exemple dans les steppes de Russies avec un ex-avion militaire Russe), sachez que les bagages seront probablement dans une zone non-pressurisée et seront donc à une température trop basse qui risque de congeler votre médicament.

Conseils pour les différents types de voyages

En avion
Soyez sûr de vous accorder du temps supplémentaire avant votre vol car si vous arrivez avec des seringues aux douanes, la vérification par les agents de contrôle de l'aéroport risque de prendre quelques minutes en plus. Généralement, il est recommandé de ne jamais se séparer de son médicament et de, si possible, le transporter en bagage à main, car si votre médicament est dans votre bagage principal en soute et que votre valise est perdue, cela risque de gâcher vos vacances. Le poids du sac dans lequel vous transportez vos médicaments ou articles médicaux n'est habituellement pas pris en compte dans la limite permise pour le sac de vol et le sac personnel (sac à main ou porte-documents).
En voiture
Tout comme pour les voyages par avion, il est important de garder vos médicaments dans votre bagage à main afin qu'ils vous soient facilement accessibles.
Une voiture de location peut vous être nécessaire, même si votre mobilité est réduite. Appelez à l'avance la compagnie de location pour savoir s'ils ont des voitures capables de transporter vos aides à la mobilité, si vous en utilisez. Il existe des voitures de location munies d'équipements spéciaux pour les personnes ayant des déficiences, tels que des contrôles manuels (pour les personnes qui ne peuvent pas utiliser leurs jambes pour appuyer sur les pédales). La plupart de ces services sont gratuits, mais vous devez habituellement les réserver à l'avance. Si la chaleur exacerbe vos symptômes, choisissez un véhicule muni de la climatisation. Vous pourriez aussi envisager de vous procurer une protection-assistance pour la route pendant la période de location du véhicule (si vous n'en avez pas déjà une).
En bateau
Lorsque vous aurez choisi une compagnie maritime, appelez pour savoir si vos besoins pourront être pris en charge, si vous pourrez accéder aux endroits publics et aux excursions à terre. Qu'il s'agisse de l'utilisation à bord d'un fauteuil roulant, de la climatisation, de l'aide d'un membre de l'équipage sur le bateau, ou d'un endroit frais pour garder vos médicaments, la plupart des compagnies de croisières seront heureuses de vous aider. Toutefois il faudrait faire tous ces arrangements à l'avance. Informez-vous pour savoir s'il est nécessaire de présenter une note d'un médecin ou une autorisation médicale. Choisissez autant que possible un bateau récent, qui sera probablement plus spacieux et plus accessible aux personnes ayant des déficiences.

Le mal de mer peut ruiner la plus belle des croisières. Avant de partir, consultez votre médecin ou votre pharmacien sur les médicaments que vous pouvez prendre pour le mal de mer, et demandez si vous pouvez sans crainte les utiliser en même temps que vos autres médicaments.

En randonnée
Les vacances au grand air sont souvent les plus amusantes mais n’oubliez pas la règle primordiale : évitez de faire du camping ou de partir en randonnée seul. Dites à quelqu'un où vous allez et quand vous comptez revenir. Vous pourrez donc être trouvé dans le cas d'une urgence.

Pendant le voyage

Gardez toujours avec vous une copie de votre ordonnance et votre certificat médical donnant les détails de votre traitement, de sorte qu'aucun doute ne pourra être émis sur la nécessité de voyager avec ces médicaments.

Transporter vos médicaments
MedActiv a développé une gamme de solutions pour garder vos médicaments SEP à la bonne température. Ces solutions se déclinent en trois technologies principales, qui sont le MediFridge, iCool et EasyBag.

Le MediFridge : Le MediFridge est le plus petit frigo au monde et se branche sur l’allume cigare de votre voiture ou sur le secteur. Il est léger et portable et assure que la température de votre médicament est maintenue de manière continue entre 2 à 8°C. Un préréglage de la température empêche l'unité de se refroidir au-dessous de 2°C pour éviter la congélation. Primé avec le Prix Handicap 2010 de la Mairie de Paris et lauréat du Concours Lépine, le MediFridge est la solution parfaite pour les longs voyages en voiture ou pour garder les médicaments au bureau. Le MediFridge vous permettra de stocker 8 seringues de médicament.

EasyBag – le petit miracle Français qui garde les médicaments au frais pendant 7 jours sans électricité : Les trousses EasyBag maintiennent les médicaments au frais pendant 5 à 7 jours sans électricité. Les trousses EasyBag utilisent des cristaux de gel qui rafraîchissent lorsqu'ils sont mis en contact avec de l'eau. Pour activer le EasyBag il suffit de l'immerger dans de l'eau pendant 40 secondes. Les cristaux dans les panneaux du EasyBag se transforment en gel qui reste frais pendant cinq à sept jours (dépendant de la température ambiante) en s'appuyant sur un processus d'évaporation qui gardera votre médicament à une température entre 16 et 25°C (jusqu’à une température ambiante de 38°C). Généralement, les médicaments pour la SEP peuvent être conservés pendant une semaine à cette température.

iCool, l'expression ultime de l'innovation au service de la technologie

Pour les trousses iCool, une équipe d’experts a travaillé ensemble pour repenser les méthodes traditionnelles du transport des médicaments fragiles.

Les sacs iCool utilisent une nouvelle génération de pains de glace chimique qui ne transpirent pas et qui ont un point de décongélation plus long que les pains de glace traditionnels. Ceci permet de transporter les médicaments en toute sécurité lors de leurs voyages, au travail ou en vacances. Les sacs iCool permettent de transporter les médicaments pendant jusqu'à 24 heures entre 2 à 8°C et comprennent aussi des compartiments séparés pour le transport de tous vos accessoires.

Petites astuces utiles

• évitez les passages brusques du froid au chaud, et inversement
• restez en mouvement, mais en douceur
• soyez actif aux moments les plus frais de la journée et faites des pauses lorsqu’il commence à faire plus chaud
• essayez de vous déplacer autant que possible lorsqu’il fait frais
• essayez de garder pendant votre voyage un certain nombre d’endroits aussi frais et secs que possible et utilisez les pièces les plus fraîches comme chambres à coucher et espaces de vie
• prenez régulièrement des douches fraîches
• si vous avez de la fièvre, faites la rapidement tomber à l’aide d’un antipyrétique
• évitez les bains chauds et bien entendu les saunas
• vérifiez avant votre voyage que les chambres de votre hôtel ont de l’air conditionné
• pour des raisons environnementales, de plus en plus d’hôtels utilisent une carte codée pour ouvrir les portes des chambres dans l’hôtel et utilisent ensuite cette carte comme interrupteur pour allumer et éteindre l’électricité dans la chambre. Ceci veut dire que quand vous quittez votre chambre d’hôtel, vous prenez votre carte et éteignez toute l’électricité dans votre chambre, inclus le petit frigo où vous gardez peut être vos médicaments au frais. Pour contourner ce problème, utilisez n’importe quelle vieille carte en plastic (carte FNAC, carte de visite, etc.) comme interrupteur et laissez-la en permanence dans la chambre pour que l’électricité reste allumée
• si vous avez besoin de congeler vos pains de glace pour votre trousse isotherme avant de quitter l’hôtel, les frigos dans les chambres d’hôtel ne sont généralement pas de très bonne qualité et ne congèlent pas bien les pains de glace. Demandez plutôt au bar de l’hôtel de les congeler pour vous. Après tout, ils ont toujours besoins de glace dans les bars et ont donc des congélateurs de très bonne qualité

Sites utiles
Carte Européenne d’Assurance Maladie : https://assure.ameli.fr/
Google translate : http://translate.google.com
MedActiv (solutions de transport pour les médicaments sensibles) : http://www.medactiv.fr
À propos de MedActiv
La compagnie MedActiv a été créée par Dr Olaf et Uwe DIEGEL, à la suite d’un incident ou un des médicaments de Dr Diegel a été compromise pendant l’été de la canicule de 2003. Pour cette raison les deux frères prennent une attention toute particulière à la qualité et à la finition de leurs produits pour qu’ils soient intuitifs à l’utilisation, pratiques et beaux. MedActiv est aujourd’hui un leader global dans le transport sécurisé des médicaments sensibles.

Pour plus d'information, veuillez contacter:

HealthWorks France
M. Uwe DIEGEL
6 rue de Castellane
75008, Paris, France
Tel: 01 42 66 15 59