lundi 20 février 2012

Comment choisir un bon tensiomètre

La mesure de la tension est une science très imprécise, car elle est complètement à la merci des utilisateurs et de certains facteurs aléatoires tels que le poids, le tour de bras ou le suivi des instructions par les utilisateurs. Mesurer une tension artérielle est devenu facile, mais ce qui est intéressant avec une mesure de la tension n’est pas le résultat obtenu lui-même, mais de savoir que faire avec ce résultat.

En effet, aujourd’hui n’importe qui peut se procurer un tensiomètre et mesurer plus ou moins précisément sa tension artérielle à la maison car il existe aujourd’hui une pléthore de produits qui se disent tous plus précis les une que les autres. Comment faire la différence entre les uns et les autres ? Poignet ou brassard ? Lequel est le bon ? Tous les tensiomètres se disent validés, mais ils donnent tous des résultats différents. Comment est-ce possible ?

Jusqu’en 1976, la mesure de la tension est restée exclusivement un geste médical, réservé aux médecins. En 1976, National Panasonic invente le premier tensiomètre digital. Très vite le tensiomètre digital s’impose dans le milieu du grand public et de plus en plus études sont publiées démontrant que l’auto-mesure de la tension artérielle est plus utile pour le patient que la mesure prise ponctuellement dans le cabinet du médecin.

Malheureusement, comme dans le cas de beaucoup de nouvelles technologies, les premiers tensiomètres digitaux ne sont pas très précis et sont difficile à utiliser et il faut vraiment 15 ans avant que des standards de qualité s’imposent. Il existe aujourd’hui plus de 400 fabricants de tensiomètres digitaux qui se disent tous plus précis les uns que le autres.

Comment séparer les bons des mauvais ?

La première chose à regarder est la validation du tensiomètre. Deux standards de précision se sont établis globalement. Le premier est le standard de la BHS (British Hypertension society). Ce standard est établi en 1992 et valide les tensiomètres contre un tensiomètre à mercure classique sur 88 patients et compare les mesures de la systole et de la diastole et ensuite donne des grades de précision pour la systole et la diastole. (A/A, A/B, etc.)

La Société Européenne d’Hypertension (ESH) à établi en 2000 un nouveau standard de validation des tensiomètres, le standard de la ESH, qui compare la mesure de la systole et de la diastole sur 33 patients contre un sphygmomanomètre à mercure.

Si le tensiomètre est validé selon un de ces deux protocoles, il peut être utilisé dans un environnement clinique et est donc parfaitement acceptable pour faire de l’auto-mesure de la tension.

Il existe en France une liste de tensiomètres validés définie par l’AFSSAPS. Par contre, l’AFSSAPS ne valide pas ces tensiomètres. L’AFSSAPS examine les validations faites par les fabricants et si elles sont en ordre, l’AFSSAPS rajoute le tensiomètre à la liste des instruments validés. L’AFSSAPS ne fait qu’une validation documentaire des tensiomètres.

Une dizaine de grandes marques de tensiomètres se sont établies au fur des dernières années. Ces compagnies font de la recherche en hypertension et font constamment avancer la technologie. Les fabricants qui vendent des appareils non validés ont tendance à se servir de marketing inutile ou de prix très bas pour valoriser leurs instruments et pour cacher le fait qu’ils n’ont pas de validations. Ils ajoutent de plus en plus de fonctions inutiles qui paraissent très importantes mais qui ne servent à rien. Quand vous achetez un tensiomètre, cherchez un tensiomètre qui figure sur la liste des instruments validés de l’AFSSAPS, ou qui dit clairement qu’il est validé selon le protocole de la BHS ou de l’ESH.

Autre facteurs qui peuvent vous aider à choisir un tensiomètre plus adapté à vos besoins :

Quelques avancées majeures ont été proposées dans les dernières années :

La technologie IHD (Irregular Heartbeat Detection) qui permet de détecter les arythmies et les battements de cœur irréguliers pendant une mesure de la tension. Cette technologie se trouve sur tous les tensiomètres distribués par la société Magnien en France et sur tous les tensiomètres de la marque Omron.

La technologie MAM (Mesure Artérielle Moyenne) qui permet à l’utilisateur de prendre trois mesures d’affilée à des intervalles de 15 secondes et de pondérer une moyenne, pour suivre les recommandations de la « Règle des Trois » du CFLHTA (Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle). La technologie MAM a été développée par la société Microlife et est disponible sur des tensiomètres de la marque Magnien, Marque Verte et Microlife.

La technologie iHealth qui permet de mesurer sa tension en utilisant un iPhone/iPad/iPod et ensuite de gérer les données sur la mémoire du iPhone. Avec sa banque de mémoires de 9999 mesures, il est possible de séparer les mesures du matin de celles du soir, de faire des moyennes pondérées, d’envoyer les résultats directement à son médecin traitant et beaucoup plus. La technologie iHealth est donc parfaitement adaptée pour des patients qui, pour de diverses raisons, n’affichent pas une tension stable.

Pourquoi la tension fluctue t’elle ?

La tension d’un individué fluctue d’environ 30 points pendant une journée normale. Si une personne est stressée, il est normal que sa tension soit un peu plus élevée. Si une personne est inquiète, il est aussi normal que sa tension soit élevée (c’est ce qu’on appelle « l’effet blouse blanche ») et il existe maintes autres raison pour que la tension fluctue d’une minute à l’autre. C’est pourquoi toutes les recommandations internationales sur la gestion de la tension artérielle préconisent l’auto-mesure de la tension, car l’auto-mesure est une meilleure réflexion de votre vraie tension que la mesure prise ponctuellement chez le médecin.

Toutes les recommandations internationales disent aussi qu’il faut se relaxer pendant au moins 5 minutes avant de prendre un tension, qu’il faut être bien reposé et qu’il faut toujours prendre minimum 3 mesures d’affilée et faire la moyenne des 3 mesures pour vraiment avoir une tension représentative.

C’est pourquoi le Comité Français de Lutte Contre L’Hypertension Artérielle (CFLHTA) préconise la « Règle des Trois », ou un patient devrait prendre sa tension le matin et soir trois fois d’affilée et ceci pendant 3 jours et faire la moyenne de toutes les mesures.

Poignet versus brassard ?

Il se vend maintenant en France plus de tensiomètres poignet que de tensiomètres brassard. Les tensiomètres poignet sont moins chers, plus petits et sont perçus par les utilisateurs comme étant plus pratiques. Le tensiomètre poignet est souvent plus utile pour des patients qui ont besoin de s’en servir plus souvent et aussi pour les patients obèses qui n’arrivent pas à trouver des brassards adaptés à leur tour de bras.

Il est par contre certain que le tensiomètre au bras est médicalement plus précis. L’artère au niveau du bras est plus ou moins de la même taille que celle qui quitte le cœur et il y a donc moins de variations à ce niveau. Donc pour un diagnostic médical précis un tensiomètre au bras est certainement la meilleure solution clinique. Par contre, si un patient à l’intention de tout simplement faire de l’observance de sa tension pour voir si sa tension est stable ou si elle évolue, il peut tout à fait utiliser un tensiomètre poignet. Si par contre il a besoin d’un diagnostic précis par ce qu’il est en situation d’urgence tensionnelle, il devrait utiliser un tensiomètre brassard. Quoiqu’il est certain que les tensiomètres brassards sont plus précis, les tensiomètres poignet sont souvent plus utiles pour certains patients, et ils ne doivent pas être rejetés pour des simples questions de marketing ou de perception médicale.

C’est Marcel Proust qui disait que “le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux”. Il y a des myriades d’idées préconçues sur la mesure de la tension artérielle, non seulement chez les patients utilisateurs, mais aussi chez les médecins. En fait il n’y a pas une technologie ou méthode qui est meilleure que l’autre. Le résultat dépend tout simplement des besoins de la personne qui utilise l’appareil.

Aujourd’hui dans l’industrie de la santé, les mots magiques ”gestion du capital-santé” sont souvent utilisés pour vendre toutes sortes de produits mais généralement n’abordent pas les questions fondamentales telles que l’éducation du malade. Dans la gestion de la maladie, nous devrions vraiment gérer les patients et non les maladies. Si le patient est conscient de son hypertension et si il sait comment la mesurer et la traiter, une grande partie du travail sera déjà faite.

A propos de l’auteur : Uwe DIEGEL est fabricant de matériel médical spécialisé dans le diagnostic et la gestion des maladies artérielles périphériques. Détenteur de multiples brevets et lauréat du Concours Lépine en France, il est le créateur de iHealth, une compagnie qui se concentre sur le développement de produits faciles à utiliser qui simplifient la gestion du capital-santé en utilisant des solutions novatrices pour partager l'information médicale.

Disponibilité et prix : iHealth, le premier tensiomètre pour iPhone, iPad et iPod est disponible pour € 99,99 sur www.ihealth99.fr et est également distribué en pharmacie par la société Magnien SAS (Tel : 01 34 30 28 65) et la société Marque Verte (Tel : 03 83 55 05 67). iHealth est également disponible dans tous les Apple Stores. L’application santé iHealth est gratuite et est téléchargeable sur l’App store de Apple.

CONTACTS

Pour plus d'information:

HealthWorks France

6 rue de Castellane

75008, Paris, France

Tel: +33 (0) 1 42 66 15 59

www.ihealth99.fr

Contact Presse:

Nom : Uwe DIEGEL

Mail : udiegel@ihealth99.fr

mercredi 15 février 2012

LE SEL : UN TUEUR SILENCIEUX A VOTRE TABLE

Le sel est blanc, immaculé, incorruptible. En un mot il est pur. Ses qualités gustatives en cuisine, ses bienfaits homéopathiques expliquent qu’il soit depuis des millénaires considéré comme une denrée de grande valeur et entre dans de nombreuses compositions ou remèdes de nos grands-mères.

Pourtant, sa surconsommation dans les pays occidentaux fait de lui un tueur silencieux qui s’invite à notre table et même entre les repas. Sa cible principale : notre santé cardiovasculaire.

Sel = Na

Le sel est un minerai commun, dont le nom technique est chlorure de sodium. Le corps humain a besoin d’environ 500 milligrammes de sodium (1000 mg de sodium = 2.5 g de sel) par jour pour survivre. Il y a donc suffisamment de sel dans les aliments naturels pour fournir cette quantité, et le sel « discrétionnaire » n’est donc pas vraiment nécessaire dans un plan d’alimentation. Il est recommandé de n’utiliser qu’un maximum de 6 grammes de sel par jour. La consommation de sel en Europe varie considérablement, allant de 8.6 g de sel par jour au Royaume Uni à environ 12 g par jour en Croatie. Le Français moyen consomme 10 g de sel par jour.

Cette consommation élevée de sel est due à la mauvaise compréhension du fait que sodium et sel sont une seule et même chose. Nombre de médecins et une grande partie de la littérature disponible à ce sujet préconisent simplement aux patients hypertendus d’éviter le sel, ce que le patient fait avec dévouement, sans réaliser que plus de 75% de sa consommation de sel est faite sous la forme de sodium caché dans les plats industriels.

Il est impératif que les médecins informent leurs patients de cette différence cruciale.

Aujourd’hui, sur la consommation d’un individu normal, environ 10% du sodium diététique est naturellement présent dans les ingrédients ; 15% est ajouté pendant la cuisson ou à la table (le sel dit « discrétionnaire ») ; et 75% est incorporé pendant la fabrication et le traitement des denrées industrialisées. Il est donc évident qu’en réduisant la consommation de « plats industriels », le patient pourra réduire significativement sa consommation de sel. Exemple des nourritures préparées industriellement avec beaucoup trop de sodium : la sauce soja, les viandes traitées, les potages en boîte, les cacahuètes, les chips et les cubes de bouillon.

Un exemple parlant : la soupe en boîte. Elle contient en moyenne environ 0.4 g de sodium par 100 ml. Un bol de soupe (environ 250 ml) contient donc environ 1 g de sodium (2.5 g de sel), c’est à dire 40% du maximum quotidien recommandé !

Le cristal de la mort

Le sel joue un rôle crucial dans la régulation de la tension artérielle : il aide à maintenir la concentration des liquides corporels à des niveaux corrects. Cependant, plus nous mangeons de sel, plus l’eau est naturellement attirée dans le circuit sanguin. Ce qui fait monter le volume total de sang et provoque une augmentation de la tension artérielle. Avec des niveaux élevés de fluide circulant dans le cerveau, il y a ainsi davantage de probabilité que les vaisseaux sanguins « les plus faibles » présent dans le cerveau soient exposés et puissent éclater, causant un AVC.

Des réductions mineures

Une étude Américaine montre qu’une réduction de 3 g de sel, par jour et par personne aux Etats-Unis, pourrait éviter jusqu’à 120 000 cas de maladies cardiaques, jusqu’à 66 000 accidents vasculaires et jusqu’à 100 000 crises cardiaques.

Plus étonnant encore : cette réduction en sel diététique de 3g par jour aurait approximativement le même effet sur les événements cardiaques qu’une réduction de 50% du tabagisme, une réduction de 5% de l’index de masse de corporel chez les adultes obèses ou que l’utilisation des statines chez les personnes présentant un risque cardiovasculaire moyen.

Aujourd’hui dans l’industrie de la santé, les mots magiques ”gestion du capital-santé” sont souvent utilisés pour vendre toutes sortes de produits mais généralement n’abordent pas les questions fondamentales telles que l’éducation du malade.

Il y a autant de définitions de ”gestion du capital-santé” qu’il n’y a de programmes de gestion du capital-santé. La confusion s’explique par un paradoxe : dans la gestion de la maladie, nous devrions vraiment gérer les patients et non les maladies. Il est aussi important qu’un médecin informe ses patients des différences entre sel et sodium qu’il ne prescrive le bon médicament. Ce n’est qu’avec ce type d’information que le médecin aide ses patients à devenir pleinement responsable de leur santé.

A propos de l’auteur : Uwe DIEGEL est fabricant de matériel médical spécialisé dans le diagnostic et la gestion des maladies artérielles périphériques. Détenteur de multiples brevets et lauréat du Concours Lépine en France, il est membre actif de WASH (World Action on Salt and Health) depuis 2003 et est le créateur de iHealth, une compagnie qui se concentre sur le développement de produits faciles à utiliser qui simplifient la gestion du capital-santé en utilisant des solutions novatrices pour partager l'information médicale.

Disponibilité et prix : iHealth, le premier tensiomètre pour iPhone, iPad et iPod est disponible pour € 99,99 sur www.ihealth99.fr et est également distribué en pharmacie par la société Magnien SAS (Tel : 01 34 30 28 65) et la société Marque Verte (Tel : 03 83 55 05 67). iHealth est également disponible dans tous les Apple Stores. L’application santé iHealth est gratuite et est téléchargeable sur l’App store de Apple.

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